Jodoigne La Bruyère – Edmond Etienne – Paul Moureau EO 1930

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Jodoigne La Bruyère – Edmond Etienne – Paul Moureau - EO 1930 – rare

« Une belle figure wallonne Edmond Etienne (1862-1895) Sa Vie et son Oeuvre »
de Paul MOUREAU

Une biographie complète et détaillée d’un des fils de Jodoigne, écrivain, relieur, dramaturge wallon et passionné de folklore local.

(net) (…) Bon élève à l’École moyenne de Jodoigne, Edmond Étienne brille surtout par ses résultats en « rédaction française ». La disparition de son père (1867) l’oblige cependant à accélérer le processus de reprise de l’activité familiale : un court apprentissage à Bruxelles, une initiation à Anvers, et voici Edmond Étienne relieur. Rentré à Jodoigne, où sa mère tient commerce de papeterie et de mercerie, il y installe son atelier de reliure et passe autant de temps à lire le contenu des ouvrages qu’à réaliser le travail demandé. Dans un premier temps, son seul passe-temps est la politique. Sa plume s’escrime volontiers contre ses adversaires ; elle est acerbe et le journal, Le Jodoignois, qu’il fonde alors, sert de tribune à ses humeurs. Peu enclin à se porter lui-même candidat, il oriente son imagination vers un autre style d’écriture : en 1883, il compose un drame en trois actes, intitulé L’usurier, inspiré d’un roman de Francis Tesson, mais de piètre qualité. L’expérience lui est cependant utile : il se convainc que le seul vrai langage du pays est le wallon et il se lance dans la traduction libre et personnelle de quelques pièces du théâtre français qui sont jouées à l’initiative du cercle dramatique L’Emulation, qu’il a créé à Jodoigne, en 1886, et qu’il va présider jusqu’à son décès en 1895. Séduit par la saveur toute particulière du wallon de Jodoigne, il écrit sa première chanson wallonne en 1884 et, quatre ans plus tard, ils sont plusieurs acteurs à interpréter On pîd dins le strevire, comédie-vaudeville en trois actes, qui connaît un franc succès et où l’on retrouve le goût d’Étienne pour la politique, cette fois traitée avec humour. (…) Membre de la Société des Auteurs wallons, il lance un journal bimensuel, Le Sauverdia, consacré à l’illustration dialectale de Jodoigne, mais qui connaît le succès dans la Wallonie toute entière, car Étienne souhaite ardemment un instrument de liaison entre les différents dialectes du pays wallon. (…) La collaboration d’Étienne est sollicitée par des gazettes Aclots, ainsi que par Wallonia. Passionné par le folklore, il a entrepris d’explorer les traditions de son roman païs de Brabant ; il s’intéresse aux anciennes pratiques et à leur vocabulaire. Il nourrit d’exemples le Dictionnaire des Spots wallons de Joseph Dejardin, président de la Société liégeoise de Littérature wallonne et, consécration suprême, ses trois premières comédies sont traduites en wallon de Liège, tandis qu’une adaptation de son premier vaudeville paraît à Tournai. C’était là le souhait le plus cher du Brabançon wallon : éviter à des œuvres intéressantes de garder un caractère trop local et leur permettre de voyager dans tout l’espace wallon.

Service des recherches historiques et folkloriques du Brabant, EO 1930, 98 pages, poids total : 212 grammes.

Avec des illustrations in et hors texte (dont gravures de Gaston Moureau).

Classique état d’usage de la couverture illustrée d’éditeur, rousseurs éparses et bel état général. Selon mes photos.

Petit prix sympa pour cette intéressante source documentaire locale.
Numéro de l'annonce: m2047569528