Hesbaye – Jean Hansoul - EO 1989 – rare

Hesbaye – Jean Hansoul - EO 1989 – rare

« Vieilles fermes de Hesbaye »
de Jean HANSOUL

Un focus illustré et commenté sur 120 fermes de la région hutoise, et plus particulièrement Amay - Burdinne - Heron - Saint-Georges - Verlaine - Villers-le-Bouillet – Wanze.

Localités concernées : Amay, Ampsin, Flône, Jehay, Burdinne, Lamontzée, Marneffe, Oteppe, Vissoul, Couthuin, Héron, Lavoir, Warêt-l’Evêque, Donmartin, Oulhaye, Stockay, Warfée, Yernawe, Bodegnée, Chapon-Seraing, Seraing-le-Château, Fize-Fontaine, Vaux et Borset, Vieux-Waleffe, Villers-le-Bouillet, Warnant-Dreye, Antheit, Bas-Oha, Huccorgne, Vinalmont, Wanze.

(net) Nos fermes de Hesbaye sont semblables aux arbres qui hantent nos campagnes ou enjolivent nos villages. Elles s’implantent là où la sagesse paysanne a su bon les enraciner. Au fil du temps qui passe, elles prennent possession de cette terre qui les nourrit, s’incrustent profondément, se ramifient, s’étalent, acquièrent lentement l’ampleur et la paisible majesté que confèrent les ans, les siècles... A l’image des arbres, elles vivent au rythme des saisons. Elles s'éveillent quand renaît le printemps, secouent leur torpeur, chassent aux pâturages leurs troupeaux encore dolents. Elles se gorgent d’air vif et de soleil, de mille et mille lumières au temps de l’été éclatant. Elles frissonnent et s’engourdissent quand reviennent les brumes d’arrière-saison. Elles s’endorment profondément, se drapent de givre ou de gros flocons blancs lorsqu 'en vient — hélas — le temps... Ainsi que l’orme, le chêne ou le tilleul, nos fermes supportent dignement les outrages du temps. Elles connaissent les vents qui hurlent et se démènent, cassent les branches, décoiffent les toitures. Elles subissent les grands gels qui font craquer les branches, éclater les plus solides pierres. Elles défient l’orage et la tempête qui s’acharnent impunément sur les puissants géants. Elles vivent aussi les démences des guerres qui font trembler jusqu’à la terre, brûlent, calcinent et ruinent... Certaines meurent, beaucoup survivent porteuses de stigmates, mais aussi de nouvelles parures. Hélas, à l’instar des beaux arbres, nos fermes ont également besoin, grand soif de l’amour des hommes pour croître en magnificence. Combien sont mortes — et d’autres meurent encore — faute d’un peu d’attention, faute de soin!... C’est à celles qui vivent, c ’est aux autres qui se meurent que nous pensons en rédigeant cet opuscule qui se voudrait témoignage. Destiné au simple promeneur, aux habitants du terroir soucieux de leurs racines, nous l’avons voulu simple et accessible. D'aucuns nous le reprocheront peut-être, beaucoup, nous en sommes convaincus, s’en montreront satisfaits. Et, pour conclure cet avant-propos, un conseil aux utilisateurs de notre guide : nos fermes sont des propriétés privées, cadres inviolables de vie familiale et lieux de travail. Que chacun s’interdise toute intrusion en ces sites, à moins d’y être invité. Nos Hesbignons leur en seront reconnaissants.

Edition du Perron, EO 1989, 115 pages, format à l’italienne, poids total : 265 grammes.

Richement illustré.

Classique état d’usage de la couverture et bel état général. Selon mes photos.

Petit prix sympa pour cette intéressante illustration locale.