Robert de Vroylande Quand REX était petit (CONTRE DEGRELLE)

Faire une offre
Envoi
1241depuis 18 août. '23, 17:03
Partager via
ou

Caractéristiques

ÉtatUtilisé
Période20e siècle ou après
Année (orig.)1936
AuteurRobert de Vroylande

Description

Robert (du Bois) de Vroylande Quand REX était petit
Editions Lovanis, Louvain, 1936, 191 pages.

Hyper bien écrit, super intéressant. Style piquant, sarcastique et moqueur...  On comprend que Degrelle n'ait pas aimé ! 
Je l'ai lu d'une traite ! 
Robert de Vroylande (Robert du Bois de Vroylande) fut un des premiers en Belgique à dénoncer les activités du chef rexiste bien connu Léon Degrelle.
À l’Université de Louvain, Robert s’était joint à Léon Degrelle et était vite devenu le rédacteur en chef du magazine Rex, le magazine mensuel de l’organisation fondée par Degrelle. Cependant, il a quitté ses fonctions dès la fin de 1933, après que Degrelle ait commencé à se séparer du Mouvement d’action catholique.
Il est même devenu un de ses plus farouches ennemis.

En 1936, il publiait « Quand Rex était petit », violent pamphlet ridiculisant les velléités fascistes et la mégalomanie de Degrelle.

Un violent livre contre Degrelle, qu’il appelait « Monsieur Bluff ».

Sa conclusion était que Degrelle était un menteur peu fiable, un futur dictateur et surtout un incompétent.

Une virulente querelle publique opposa pendant des années Degrelle à Robert de Vroylande. C’est d’ailleurs probablement une des raisons qui lui valut d’être arrêté par la Gestapo en février 1944,

Avant et pendant la guerre, Robert de Vroylande a continué ses activités d’écrivain jusqu’à son arrestation le 18 février 1944. La seule raison semble avoir été qu’il a rencontré une liste de suspects qui chérissaient les sentiments anti-allemands. Il a été accusé d’aucun fait concret, mais a été néanmoins emmené au fort de Breendonk , de là à Buchenwald et finalement à Ellrich, une division du camp de concentration de Mittelbau-Dora , où il est décédé en décembre 1944.
La Belgique lui a octroyé la Croix du Prisonnier politique à titre posthume.

De toute évidence, c’était la rage de Degrelle qui l’a poursuivi et lui a coûté la vie.

Il laissait une veuve, Madelaine Gilliot (1909-1989) et 8 jeunes enfants : Daniel (1930), Axel (1931), Anne (1933), Christine (1935), Michel (1936), Marie-Claire (1937) et Béatrice (1938).
Numéro de l'annonce: m2012598206