Namur – François Bovesse - EO 1990 – peu courant

€ 19,45
Enlèvement ou Envoi
550depuis 17 mars. '22, 17:49
Partager via
ou

Caractéristiques

ÉtatUtilisé

Description

Namur – François Bovesse - EO 1990 – peu courant

« François Bovesse, Namur et les années sombres 1936-1945 »

Ouvrage collectif à l’initiative du Crédit Communal en support de l’exposition organisée en septembre et octobre 1990 à la Mison de la Culture de Namur.

Avec de conséquentes contributions de fond de Philippe Destatte, Michel Harcq, Chantal Kesteloot, Odette Maréchal-Pelouse, Jacques Willemart, carine Debelle, Jean Baudhuin, Marine George, Eric Dricot et Arnaud Gavroy sur les événements et les namurois, les loisirs locaux (citadelle, hôtels, théâtre, football, balle pelote, plage de Jambes, films), le folklore namurois pendant la guerre, mai 1940 en région namuroise (PFN, RFN, les 7 forts), les visages de la résistance à Namur (Armée secrète, Armée de la Libération, Front de l’Indépendance, presse clandestine, Léopold de Hulster), les séquelles du conflit, Bovesse (et le rexisme, durant la drôle de guerre, en mai 1940, haut-commissaire du gouvernement belge, aux prises avec l’occupant, assassinat), …

Place large est faite aux articles de fond, le catalogue de 298 items n’occupant que 4 pages.

(intro) Ces Namurois qui avaient moins de cinquante ans en 1936, et que Félix Rousseau appelait, avec ferveur, « la Génération de Bovesse », ceux-là connurent la fièvre et l’effervescence de ces années pendant lesquelles, sous le manteau d’un quotidien à peine différent, le monde ici bascula de la douceur mosane à la sauvagerie la plus sombre. (…) La guerre de 1940 est bien présente dans les esprits, au-delà des nombreuses commémorations qui auront lieu en cette année 1990. François Bovesse est omniprésent à Namur. Lui, le père des Fêtes de Wallonie, lui, l’homme que les rexistes ont abattu par un triste matin de l’hiver 1944. Alors que l’on commémore cette année, un peu partout dans le monde, le cinquantième anniversaire du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, nous avons choisi d’aborder l’événement à l’échelle d’une ville, Namur, et à la dimension d’un homme, François Bovesse, dont on fête le centième anniversaire de la naissance. L’étude d’une ville confrontée à une situation de conflit est des plus révélatrices. C’est en sondant la dimension locale que l’on mesure l’ampleur du succès ou de l’échec d’un courant politique, que l’on perçoit la réalité quotidienne de la crise économique. Les historiens allemands ne s’y sont d’ailleurs pas trompés en se lançant dans l’étude des villes allemandes à l’heure de la montée du nazisme. Notre démarche se veut évidemment plus modeste. Pourtant, il n’est pas sans intérêt de relever l’attitude contre le rexisme adoptée, sans équivoque, à Namur par le journal Fers L’Avenir Et ce, en 1936, alors que Rex se taille un certain succès dans la ville de garnison. Lorsque l’on évoque la période 1936-1945 à Namur, un nom est sur toutes les lèvres : François Bovesse. Notre but n’est pas d’en faire le panégyrique, loin s’en faut. Il est vrai pourtant que c’est la mort du « héros » qui a libéré les consciences. Bovesse mort, les Namurois sortent dans la rue, malgré les interdictions de l’occupant, pour assister à ses funérailles. La dimension de Bovesse dépasse celle du mandataire : ses engagements multiples, cohérents et profonds, font de lui un pôle, une référence, à titres divers, pour la communauté. Le mouvement wallon voit depuis longtemps en Bovesse un de ses porte-parole, le défenseur de ses idéaux. Bovesse veille d’ailleurs aux intérêts de sa Wallonie comme à ceux de sa ville.

Crédit Communal, EO 1990, 148 pages, poids total : 690 grammes.

Richement illustré.

Classique état d’usage de la couverture rempliée et bel état général. Selon mes photos.

Petit prix sympa pour cette remarquable source documentaire.
Numéro de l'annonce: m1821269922