Liège – Georges Rem - EO 1975 – peu courant et tirage limité

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Liège – Georges Rem - EO 1975 – peu courant et tirage limité

« Le roman de ma maison »
de Georges REM


Le manuscrit qui témoigne d’un quart de siècle de vie liégeoise laissé par Georges Rem à sa mort en février 1974.

Tirage limité à 2226 exemplaires : le présent n°990.

Avant-propos de Georges Jarbinet. Portrait en frontispice de Jacques Ochs.

Avec une vingtaine d’illustrations photographiques en noir et blanc hors texte d’époque.

(catinusetavantpropos)
Le père de Georges Remy est un riche bourgeois, industriel. La famille habite dans une villa sur le haut du quartier Sainte-Marguerite à Liège, du côté de la rue de Hesbaye. Georges Remy, sous le pseudonyme de Georges Rem, nous conte ici son enfance avant 1914 et durant le premier conflit mondial. Georges Remy fut longtemps journaliste à la Wallonie, mais également poète, romancier. Il est décédé le 3 février 1974. Il est, sans doute, né avec le siècle comme on dit… Avec une plume remarquable et souvent émouvante, Georges Rem nous décrit le Liège de l’époque, y compris bien entendu la vie de son quartier : Sainte-Marguerite. Voici quelques thèmes abordés : la St Nicolas, la Noël, la langue wallonne, la foire d’octobre, les marionnettes, les personnages folkloriques, la vie religieuse, l’aéroport d’Ans, premiers jours de guerre en août 14, la vie à Liège en 14-18, le théâtre des opérations militaires, … (…)
Un ouvrage merveilleusement extraordinaire. Un bijou dans le genre. Témoin tantôt amusé, tantôt ému d'un quart de siècle de vie liégeoise, Georges Rem ressuscite pour nous la ville de son enfance et de sa jeunesse. Avec un mélange bien à lui d'humour et de tendresse, il nous parle de la Belle époque. L'a-t-on assez plaisantée, cette Belle époque, avec ses chapeaux melons, ses sportifs moustachus, ses gardes-civiques empanachés et, déjà alors, passablement brocardés ! Mais aussi comme elle nous émeut par sa bonhomie, ses joies simples, son rythme moins fiévreux, ses romances un peu naïves, ses orgues nostalgiques chevrotant dans le crépuscule ! Et quelle divine douceur, n'est-ce pas Georges Rem ? baignait votre vieille maison du faubourg, toute blanche au fond de son grand jardin ! Douceur de vivre, douceur hélas ! condamnée. 1914. Le rideau se lève pour le premier acte de la tragédie — une tragédie qui va, pour jamais, marquer toute une génération : la guerre. Déferlement grisâtre sous l'écrasant soleil d'août, dans un martèlement de bottes scandant des chants rauques, c'est l'invasion. A l'horizon, là-bas, sur le plateau de Hervé, les villages brûlent comme des torches. Et, toute proche, le jour de l'Assomption, c'est l'horrifiante agonie de Longin. Puis, avec leurs fusillés et leurs déportés, se traînent, lugubres, les années de l'occupation jusqu'à la victoire qui, un matin de novembre, nous arrive vêtue de kaki et de bleu horizon. Et, le 24 juillet 1919, place Saint-Lambert, le rideau tombe sur une inoubliable apothéose, à la fois fête populaire et cérémonie d'une ferveur presque religieuse : la remise, à la ville de Liège, de la croix de la Légion d'honneur. Une époque se termine ce jour-là. Souvenirs, chers souvenirs fiévreusement jetés dans un cahier alors que, dans le ciel nocturne, au-dessus de la cité de nouveau captive, grondaient les avions de la deuxième guerre mondiale-Trente ans après, ce cahier devient livre. Sortant de sa maison, poussant la grille de son jardin, voici que Georges Rem vient nous prendre par la main et nous entraîne, à travers sa ville et à travers son passé, pour le plus émouvant et le plus merveilleux des pèlerinages.

Ans, Printex, EO 1975, dim. 16 x 24 cm, 176 pages, poids total : 386 grammes.

Classique état d’usage de couverture et bel état général. Selon mes photos.

Petit prix sympa pour ce livre témoignage.
Numéro de l'annonce: m1769720318