Militaria – chevaux et artillerie – 1913 - rareFaire une offre
Rhode-Saint-Genèse - Ferme du Blaret – Matthijs De Wit 1989
€ 17,45
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Caractéristiques
ÉtatUtilisé
Description
Rhode-Saint-Genèse - Ferme du Blaret – Matthijs De Wit - EO 1989 – rare
« Le Ferme Blaret : étude de restauration dans le cadre de la technologie de la préservation et de la consolidation des matériaux et des structures »
de Matthijs DE WIT
Travail présenté par l’auteur dans le cadre de ses études à l'Institut supérieur d'architecture intercommunal Victor Horta (ISAVH), plus tard intégré dans la Faculté d'architecture La Cambre-Horta de l’ULB.
Intéressante approche technique avec de nombreuses photos d’époque.
(net) La ferme Lecharlier, mieux connue sous le nom de Ferme Blaret. La “Generale Maatschappij” a été fondée en 1822 par le roi Guillaume Ier des Pays-Bas. Cette société avait pour mission de stimuler la prospérité des provinces du sud (des Pays-Bas à l’époque). Une grande partie de la Forêt de Soignes qui représentait alors une superficie de quelque 10 000 ha était vendue. Au moment de l’indépendance de la Belgique en 1830, les 4 400 ha restants ont été repris par l’état Belge et “conservés intacts” jusqu’à ce jour. Après son indépendance, la Belgique a érigé sa propre société mieux connue sous la “Société Générale de Belgique”. En 1836, cette société vend quelque 185 ha situés le long de la chaussée de Waterloo, au fortuné général Pierre-Joseph Lecharlier, originaire de La Hulpe. Lecharlier construisit un imposant complexe agro-industriel à la cour rectangulaire avec de hauts murs en brique, souvent appelé Château. Ce fantasque avait des idées non-conformistes sur les semis. Les moissons qui ont suivi n’étaient pas à la hauteur des espérances. Il ne fallut pas longtemps avant que les problèmes financiers ne voient le jour. Dans la perspective d’une faillite, il démarre en 1841 un abattoir pour extraire d’une manière particulière de la graisse animale, mais avec peu de succès. Le général finit par prendre le large vers le Mexique, dans l’espoir de se refaire une fortune mais périt en 1847, dans une tempête dans le Golfe du Mexique. Le bien est racheté par la veuve Cool et connaît par la suite encore quelques propriétaires. En 1869, Louis Blaret y exploite une distillerie. Une machine à vapeur de 40 chevaux suffisamment puissante pour couper la pierre naturelle se trouvait dans le complexe. On ne sait pas si c’était dû à la qualité de son « brandy » mais petit à petit, la ferme a pris la dénomination de ferme Blaret. L’eau résiduelle de la distillerie inquiétait les autorités communales qui craignait une contamination des eaux du Molenbeek. La fin de la première guerre mondiale (1918) correspond également à la fin des distilleries à Rhode. En 1910, la destination du bâtiment a changé en habitation. A partir de 1920, les terres sont converties en un terrain de golf, « Club de golf de Waterloo » avec une réputation exceptionnelle dépassant nos frontières. La « haute société » d’Europe y venait jouer et faire du lobbying. Le Roi Léopold III et la Princesse Liliane Baels étaient des hôtes réguliers. Le dernier propriétaire était la famille Lambeau (de 1922 à 1980). Pendant les années 50-60, le terrain de golf a été loti. La ferme a été classée en 1981. Délaissée elle s'est dégradée pendant plusieurs décennies. A partir de 2015, la ferme Blaret a été reconvertie en une maison de repos de luxe.
A compte d’auteur, EO 1989, np, poids total : 422 grammes.
Avec des plans et des photos.
Sous forme de syllabus avec couverture en classique état d’usage et bel état général. Selon mes photos.
Petit prix sympa pour cette intéressante source documentaire locale.
« Le Ferme Blaret : étude de restauration dans le cadre de la technologie de la préservation et de la consolidation des matériaux et des structures »
de Matthijs DE WIT
Travail présenté par l’auteur dans le cadre de ses études à l'Institut supérieur d'architecture intercommunal Victor Horta (ISAVH), plus tard intégré dans la Faculté d'architecture La Cambre-Horta de l’ULB.
Intéressante approche technique avec de nombreuses photos d’époque.
(net) La ferme Lecharlier, mieux connue sous le nom de Ferme Blaret. La “Generale Maatschappij” a été fondée en 1822 par le roi Guillaume Ier des Pays-Bas. Cette société avait pour mission de stimuler la prospérité des provinces du sud (des Pays-Bas à l’époque). Une grande partie de la Forêt de Soignes qui représentait alors une superficie de quelque 10 000 ha était vendue. Au moment de l’indépendance de la Belgique en 1830, les 4 400 ha restants ont été repris par l’état Belge et “conservés intacts” jusqu’à ce jour. Après son indépendance, la Belgique a érigé sa propre société mieux connue sous la “Société Générale de Belgique”. En 1836, cette société vend quelque 185 ha situés le long de la chaussée de Waterloo, au fortuné général Pierre-Joseph Lecharlier, originaire de La Hulpe. Lecharlier construisit un imposant complexe agro-industriel à la cour rectangulaire avec de hauts murs en brique, souvent appelé Château. Ce fantasque avait des idées non-conformistes sur les semis. Les moissons qui ont suivi n’étaient pas à la hauteur des espérances. Il ne fallut pas longtemps avant que les problèmes financiers ne voient le jour. Dans la perspective d’une faillite, il démarre en 1841 un abattoir pour extraire d’une manière particulière de la graisse animale, mais avec peu de succès. Le général finit par prendre le large vers le Mexique, dans l’espoir de se refaire une fortune mais périt en 1847, dans une tempête dans le Golfe du Mexique. Le bien est racheté par la veuve Cool et connaît par la suite encore quelques propriétaires. En 1869, Louis Blaret y exploite une distillerie. Une machine à vapeur de 40 chevaux suffisamment puissante pour couper la pierre naturelle se trouvait dans le complexe. On ne sait pas si c’était dû à la qualité de son « brandy » mais petit à petit, la ferme a pris la dénomination de ferme Blaret. L’eau résiduelle de la distillerie inquiétait les autorités communales qui craignait une contamination des eaux du Molenbeek. La fin de la première guerre mondiale (1918) correspond également à la fin des distilleries à Rhode. En 1910, la destination du bâtiment a changé en habitation. A partir de 1920, les terres sont converties en un terrain de golf, « Club de golf de Waterloo » avec une réputation exceptionnelle dépassant nos frontières. La « haute société » d’Europe y venait jouer et faire du lobbying. Le Roi Léopold III et la Princesse Liliane Baels étaient des hôtes réguliers. Le dernier propriétaire était la famille Lambeau (de 1922 à 1980). Pendant les années 50-60, le terrain de golf a été loti. La ferme a été classée en 1981. Délaissée elle s'est dégradée pendant plusieurs décennies. A partir de 2015, la ferme Blaret a été reconvertie en une maison de repos de luxe.
A compte d’auteur, EO 1989, np, poids total : 422 grammes.
Avec des plans et des photos.
Sous forme de syllabus avec couverture en classique état d’usage et bel état général. Selon mes photos.
Petit prix sympa pour cette intéressante source documentaire locale.
Numéro de l'annonce: m1931000855
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