COMMENT J'AI TROUVÉ MON PEUPLE ET MA LANGUE RETOUR GANTOIS

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Caractéristiques

ÉtatComme neuf
ThèmePolitique
Année (orig.)1977

Description

Comment j'ai trouvé mon peuple et ma langue
J.M. GANTOIS

Ed. « Groupe de travail Pays-Bas », Bruges, 1977, 59 pages, Geïll. 15 × 22 cm. 155 gr. Très bon état, comme neuf. En néerlandais.

« Jean-Marie Gantois continue de faire parler de lui, tant parmi ses partisans que parmi ses opposants. Dix ans après sa mort prématurée et soudaine, il semble toujours bien vivant. Signalons simplement qu'il y a quelques mois, un jeune journaliste dunkerquois, Marc Castre, a beaucoup écrit sur son travail et ses activités, y compris pendant les années de guerre, dans son livret "La Flandre au Lion". Une œuvre qui a eu beaucoup de résonance en Flandre française. Aujourd'hui, le groupe de travail De Nederlanden a réédité l'un de ses ouvrages les plus célèbres, à savoir « Comment j'ai redécouvert mon peuple et ma langue ». La première édition date de 1942 et nous a été livrée par « Wiek op » de Bruges. Il s’agissait du texte d’une conférence, telle que celle donnée par l’E.H. J.M. Gantois en Flandre a eu lieu à l'invitation de la communauté ouvrière 'Zannekin' de Flandre méridionale et du V.T.B.
Je me souviens avoir lu et relu cette histoire mouvementée il y a un quart de siècle. J'ai rencontré cet homme pour la première fois en 1952, après qu'il ait abordé notre travail pour la Flandre française d'une manière plus que critique. Sa personnalité et son œuvre ont continué à me fasciner et se sont transformées en admiration qui, après collaborations et désaccords, reste intacte jusqu'à aujourd'hui.
J'ai relu son livre sous son aspect nouveau et familier. Je voudrais résumer brièvement son contenu. L'auteur consacre les premières pages à une description poétique de son village natal et de la région où il a passé son enfance. Il est bientôt marqué par toutes sortes de cicatrices historiques, qui le ramènent à l'histoire de la région et bientôt à l'histoire de la Flandre et de l'ensemble des Pays-Bas. Ses connaissances ont été approfondies et élargies grâce à la lecture, aux études, aux professeurs et à de nombreuses rencontres. Il montre comment la Wallonie, et en fait l'ensemble de la région franco-flamande, était un avant-poste dans la lutte militaire contre la France et, après l'annexion, également dans la lutte pour la langue et la culture. Il décrit son propre réveil et les efforts héroïques qu'il a dû déployer, en tant que fils d'une famille de médecins francisés, avec quelques amis, pour reconquérir la langue de son peuple, malgré l'opposition, les interdits, le ridicule et le manque d'opportunités d'expression quotidienne. utilisation active. Sa vocation au sacerdoce et ses premiers pas en tant qu'auteur et dirigeant de l'Union flamande de France sont également décrits. On peut aussi lire sur son amitié avec Marcel Janssen, sur son admiration pour lui. Kamiel Looten et sur ses relations avec V. Celen, V. Bresle, G. Blachon, de Blanckaerts et d'autres.
Nous ne pouvons qu'espérer que la brochure soit largement diffusée à travers les Pays-Bas et qu'en particulier de nombreux Français- Les Flamands auront l'occasion de suivre les traces fascinantes de celui qui a « redécouvert son peuple et sa langue ».
LUC VERBEKE” à Neerlandia. Volume 82 (1978) – [magazine] Neerlandia

Jean-Marie Gantois (Waten, 21 juillet 1904 – là-bas[1], 28 mai 1968) était un prêtre catholique français et séparatiste. originaire de Flandre française.
Il a fait ses études secondaires à Ariën et Hazebroek. Il entre au séminaire d'Annappes et étudie les lettres et la philosophie à l'Université catholique de Lille. Il fut ordonné prêtre en 1932 puis devint vicaire à Lille.
Gantois rejoignit le Mouvement flamand grâce à l'auto-apprentissage et sous l'influence de certains enseignants à l'esprit flamand. Pendant le séminaire, il a commencé à apprendre le néerlandais. Il décrit cette prise de conscience progressive dans son livre « Comment j'ai trouvé ma langue et mon peuple » (1942). Avec plusieurs autres séminaristes, il fonde l'Association flamande de France (VVF) en 1924. Gantois sera le moteur de cette Alliance jusqu'en 1944. Il sera le moteur des conférences annuelles et des rencontres littéraires. Il fut également rédacteur en chef des revues éditées par le VVF entre 1929 et 1944 « le Lion de Flandre » et « De Torrewachter ».
Au début de la Seconde Guerre mondiale, le VVF est interdit par les autorités françaises. En 1941, pendant l'occupation allemande, Gantois reprend les activités du VVF. Il ouvre un bureau du VVF à Lille et parvient à développer encore davantage les activités d'avant-guerre. Gantois limitait ces activités au domaine culturel et était partisan de l'idée du Grand Néerlandais. Néanmoins, contrairement à d'autres prêtres, il n'a jamais incité à lutter contre le bolchevisme sur le front de l'Est.
Après la libération de la France, il a été condamné à cinq ans de prison pour séparatisme. En 1958, il fut l'un des fondateurs des « Amis flamands en France ». Il contribue au montage de « Notre Flandre », mais ne parvient pas à toucher un large public. Cela ne l’a pas empêché de publier un grand nombre d’articles, avec toujours comme fil conducteur l’idée de la Grande Hollande. Le 28 mai 1968, son corps sans vie est retrouvé à l'Aa, quelque temps après le décès de sa mère.
(Wikipédia)
Numéro de l'annonce: m2052592158