"La nuit intérieure" Jean-Marie Valente (1980)

Editions Fleuve noir. Collection Spécial-Police. Photo en couverture faite par Serge Détrée - Michel Annebicque.
Un éclair de conscience me fit encore hésiter. Mais ce désir, ce besoin, qui montait du fin fond ténébreux del ui-même, était trop impérieux ! Il gémit à nouveau. D'impatience, cette fois. Mais, aussi, d'un bonheur anticipé. La petite l'entendit-elle ? Elle leva en tout cas la tête, l'aperçut en train de ramper dans sa direction. Il comprit qu'elle allait se dresser, hurler. Qu'elle allait lui échapper ! Alors, sans plus de précaution, il se jeta sur elle. Enserra aussitôt sa gorge de ses mains. Mais trop tard pour faire taire son cri de terreur. Trop tard pour faire d'elle cette chose docile, cette poupée brisée, pour laquelle il ressentait ensuite tant de désir, mais aussi tant de tendresse. Tant d'amour. TB état !