D'Or et de Plumes: Systèmes d'échanges et de Valeurs Brésil

• Titre : D'Or et de Plumes
• Sous-titre : Systèmes d'échanges et de valeurs au Brésil
• Auteur : Collectif
• Edition : Banque Nationale de Belgique
• Format : Grand
• Présentation : broché
• Dimensions :21,6cm x 21,6 cm x 2cm
• Nombre de Pages : 219
• Poids : 0,850kg
• Iconographie : 7 cartes ; 98 illustrations dont 65 en couleurs.
• 9788861123922

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Du 8 octobre 2011 au 15 janvier 2012, s'est tenue au Musée de la Banque nationale de Belgique l'exposition D'or et de plumes. Cet événement, qui s'inscrit dans le cadre d'Europalia.Brasil, ouvre une large fenêtre sur la diversité culturelle et humaine du Brésil d'hier et d'aujourd'hui. Conformément aux centres d'intérêt du Musée de la Banque, l'angle d'approche retenu est celui des systèmes d'échange et de valeurs. Si tous sont basés sur la notion de rareté, ils présentent, au Brésil, une grande variété en fonction des groupes humains considérés. Les Indiens d'Amazonie ont de tout temps valorisé le plumage chatoyant de certains oiseaux de la forêt, l'intégrant à un ensemble complexe d'échanges symboliques, sociaux et économiques, en marge de toute économie monétaire. Ils se sont, dès les premiers contacts, étonnés de la fièvre du métal jaune qui animait les insatiables colons occidentaux. Il n'en faut pas plus pour mesurer les différences de deux cultures que l'histoire a brutalement confrontées. L'exposition présente un bel ensemble de parures amérindiennes prêtées par le Musée royal de l'Afrique centrale, ainsi que par le MAS Antwerpen. Et pour leur répondre, une riche collection de pièces d'or prêtée par le Banco Central do Brasil, qui revisite l'histoire coloniale du pays depuis la première frappe hollandaise de 1645. Mais l'exposition s'ancre aussi dans la réalité contemporaine. Elle accroche à ses cimaises un reportage poignant réalisé par deux photographes brésiliens, Ricardo Funari et João Roberto Ripper, sur le quotidien des garimpeiros. Ces mineurs clandestins, souvent issus des franges déshéritées de la population, s'aventurent dans les territoires les plus inaccessibles de l'Amazonie et poursuivent à leur manière le rêve des colons portugais : trouver de l'or… C'est un travail pénible, malsain, avec des perspectives de succès hasardeuses et un coût social et écologique très lourd. Il constitue également une menace pour les peuples amérindiens.