Dinant-sur-Meuse, exposition de dinanderies 1903 - Joseph De

Dinant-Sur-Meuse
Exposition de Dinanderies Aout - septembre
1903
Guide du Visiteur par Joseph Destrée Conservateur des Musées royaux, à Bruxelles-Secretaire-Général de l'exposition
Notice sur l'Industrie du Laitonpar H.
Pirenne Professeur à l'université de Gand Troisième éditionAugmentée et complétée par la liste des exposants Primeries Jacques Godenne 1905 couverture souple 112 pages dans Conservateur français Musées royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles ; archéologue.








Destrée a fait ses études secondaires au Collège de Bellevue à Dinant. Il a obtenu une licence en philosophie et lettres aux Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur, en Belgique, et il a étudié le droit à l'Université catholique de Louvain. Après une pause de plusieurs années, il est retourné à Louvain où il s'est inscrit à la faculté de philosophie et de lettres. L'un de ses professeurs, le chanoine Edmond Reusens (1831-1903), l'a encouragé à participer à un séminaire d'archéologie à l'université de Bonn en Allemagne. En 1886, il a été nommé conservateur adjoint du Musée royal d'antiquités et d'armures de Bruxelles, situé à la Porte de Hal. Après le transfert d'une partie importante de la collection au Palais du Cinquantenaire en 1889, Destrée a été nommé conservateur de ce musée, qui a été baptisé, en 1906, Musées royaux des Arts décoratifs et industriels, et rebaptisé, en 1912, Musées royaux du Cinquantenaire. Destrée a contribué fréquemment au Bulletin des musées royaux et à d'autres périodiques. Il s'intéressait particulièrement à la sculpture sur bois, aux miniatures, à la tapisserie, à l'ivoire et aux arts du métal. Il a écrit une étude sur la sculpture médiévale dans la province du Brabant en 1894, Étude sur la sculpture brabançonne au moyen-âge. En 1895, il publie sa première étude sur un livre d'heures enluminé, Les heures de Notre-Dame dites de Hennessy, dont il attribue l'enluminure à Simon Bening (1483-1561) et à ses assistants, qui travaillaient à Bruges au début du XVIe siècle. Destrée a participé activement à l'exposition sur la métallurgie connue sous le nom de « Dinanderies », qui s'est tenue à Dinant en 1903. La production d'œuvres d'art en laiton, en cuivre et en bronze, auxquelles il a consacré plusieurs articles, a prospéré le long de la Meuse au Moyen Âge. En 1914, Destrée a publié une importante monographie sur le peintre flamand Hugo van der Goes. Il l'a dédiée à sa femme, Marie Deharveng, décédée en 1912. Cette étude n'a été remplacée par la monographie de Friedrich Winkler qu'en 1964. Destrée a pris sa retraite en 1920. Marthe Crick-Kuntziger lui succéda en tant que conservateur de la collection de tapisseries. Une nouvelle édition de son étude, Les Heures de Notre-Dame dites de Hennesy, parut en 1923, avec des illustrations en fac-similé des travaux de miniatures. Il s'agissait de la première publication de L'Œuvre nationale pour la reproduction de manuscrits à miniatures de Belgique, fondée pour promouvoir l'étude des manuscrits enluminés à l'aide de reproductions, afin de protéger et de préserver les originaux. Avec Pierre Bautier (1881-1962), il a co-écrit, en 1924, une étude sur Les Heures dites da Costa, un autre manuscrit de l'école de Gand-Bruges. Il ne faut pas le confondre avec l'autre « J. Destrée », le critique d'art et spécialiste de Van der Weyden, Jules Destrée, qui n'a aucun lien de parenté.


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