Magazine Batailles n°47.

Histoire & Collections, 2011.

82 pages.

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Sommaire :
- Deux jours avec le Kampfgruppe Peiper, 16-17 décembre 1944 .
- Tiger SS en Normandie, la schwere SS-Panzer-Abteilung 101 de Villers-Bocage à Goodwood .
- Juin 1944, le VII Corps prend Cherbourg .
- Quillebeuf-sur-Seine, un Américain libéré par les Anglais .
- Victoire de la 12. SS Hitlerjugend, le Mesnil-Patry .
- Les Fallschirmjäger en Normandie .
- Normandie, les unités allemandes inconnues .
- Le fort de Montbarey, haut lieu historique du Finistère.

A l’exception d’un seul et du circuit, tous les articles de ce numéros sont consacrés à la bataille de Normandie. Deux d’entre eux font l’inventaire d’unités allemandes engagées dans la bataille, à savoir les unités parachutistes et les unités « inconnues » non endivisionnées mais qui sont néanmoins intervenues. Les textes sont très inspirés de l’ouvrage de Niklas ZETTERLING « Normandy 1944 German Military Organization, Combat Power and Organizational Effectiveness » qui donne effectivement un inventaire complet des troupes allemandes engagées lors des combats de l’été 1944 avec une foule de détails sur l’état réel de leurs forces.

Sur le sujet des unités allemandes en Normandie, l’article qui retrace l’engagement du schwere SS-Panzer-Abteilung 101 (dont un volumineux historique détaillé est publié chez Heimdal) est bien plus intéressant puisqu’il décrit la lente attrition de ses Panzer VI Ausf. E de sa montée au front à l’opération Goodwood. Sans renfort, il procure un exemple typique de l’usure des troupes allemandes constamment engagées face aux Alliés faute de réserve et dont les pertes ne sont pas comblées alors que les rangs se creusent semaine après semaine…

De l’opération Perch, on ne retient généralement que la victoire des Tiger à Villers-Bocage, ce qui est réducteur. Au même moment, face à la 12. SS-Panzer-Division “Hitlerjugend”, les Canadiens se font durement étrillés et stoppés à Mesnil-Patry.

Plus original est l’article consacré à la libération de Quillebeuf-sur-Seine par les Britanniques qui y trouvent un aviateur de l’US Air Force dont le bombardier est abattu alors qu’il se dirige sur son objectif, un pont en Seine-et-Marne, le 17 juin 1944. C’est donc l’occasion de découvrir l’histoire assez extraordinaire de cet homme qui a arpenté plusieurs jours le sol normand sans parler un mot de Français en pleine occupation et à quelques encablures de la ligne de front. Et c’est aussi avoir un aperçu du livre édité chez Ysec du même auteur « Seine de guerre ».

L’article qui traite de la bataille de Cherbourg est plus classique, mais cependant très synthétique. Pour davantage de détails, il faut se reporter à l’album « Première victoire américaine en Normandie » ou à Normandie 1944 Magazine hors-série n°9.

Celui qui ne se situe pas en Normandie, mais dans les Ardennes lors de la contre-offensive allemande, présente les deux premiers jours d’action du Kampfgruppe Peiper. Ces 48 heures sont essentielles pour comprendre l’échec de la percée et l’accumulation de décisions qui s’avèreront fatales.

Enfin, le circuit propose de découvrir le fort de Montbarey à Brest qui est transformé en mémorial de la Seconde Guerre mondiale qui traite à la fois des combats mais aussi du drame de la Déportation.