CUBA LIBRE Les satellites numériques de Green Man 1979

CUBA LIBRE.  2022

Impression laser sur papier des satellites numériques de Green-man 1979
Oeuvre n°4 de la série n°2 intitulée : "Attraction ou l'incroyable impression de déjà-vu"
Avec encadrement miroité et certificat d'authenticité

« L'Art... C'est la mise en lumière de l'essence de l’existant »(M@t 1618.2022)

L'Art m'a très tôt animé, à quatre ans j'ai réalisé ma première oeuvre, des sphères sur de la faïence cuite.
Cette histoire a débuté d'une façon singulière, en effet la modification des teintes obtenues lors de la cuisson m'a fortement marqué, voir déçu.
C'est alors que j'ai décidé de poursuivre cette expérience. Aujourd'hui encore c'est la même énergie et le même moteur qui m'anime à chaque processus créatif.
Je crée de façon autistique, la notion du temps s'efface. Je compose à partir d'une toile blanche en entretenant l'adrénaline, et l’impulsion.
J' exprime mon art, dans la rue par des graffitis que je transpose en atelier. J'utilise aussi comme moyen d'expression la performance.
Notamment en 2013, lors de la destruction de la totalité de la série 1 comprenant 32 oeuvres pour les besoins de la performance intitulée, CDD : "Création / Destruction / Dépassement"

Influencé et inspiré par les travaux de : Leonard De Vinci, Claude Monet, Georges Seurat, Damien Hirsh, Roy Lichtenstein, Keith Harring, Degas et Bansky ou à l'inverse révulsé et dérangé par certaines oeuvres des artistes comme Marina Abramovic ou encore le même Damien Hirsh, ces influences me permettent d'orienter mon énergie créative vers des directions que je désire maîtriser.
Je suis un créateur en perpétuel évolution. Ainsi, par le renouvellement et la recherche j'ai développé mon propre mouvement, le sphèrisme.
Où la sphère, représente à elle seule l'architecture de ce courant créatif, que je réduis par les trois "M" : Le matériau, le matériel et le moyen. Voici deux citations que j'ai composée en peignant :

"L’art... c’est la mise en lumière de l’essence de l’existant " (M@t 1618. 2022)

En effet, je ressent l'art comme un moyen de communication entre les artistes, au delà du vivant et des époques.
Une progression est alors possible d'un artiste à l'autre vivant ou mort (par l'inspiration que suscite ses oeuvres) comme une sorte de pont virtuel et intemporel.
L'oeuvre cristallise un résultat, qui selon moi est représentatif de son époque. L'oeuvre d'art devient alors un objet de témoignage pour traduire l'atmosphère impalpable ressenti par l'artiste. L'oeuvre est quant à elle palpable, et concrète; ainsi, elle permet de saisir et de partager ce qui ne l'est pas ou ce qui ne l'est plus : l'atmosphère furtive propre au temps qui passe.
En voici une seconde, davantage manichéenne que j'assume totalement.

« Le bien et le mal font partie d'un équilibre parfait qui nous dépasse complètement... Notre responsabilité d'homme tient au choix que nous prenons et aux actes que nous portons »
(M@t 1618.2022)

Dans mon processus créatif, je me confronte souvent aux opposés, cela se ressent dans mes créations où les contrastes puissants m'amènent à ces réflexions sur le bien et le mal. Comme un équilibre naturel des choses qui nous dépasse complètement... (à nous les hommes)...

Merci, Mat 1618 ...