Youri Demeure (1927-2003) – Les 3 arbres 
Prix de la Jeune peinture Belge 1950
Technique : Huile et techniques mixtes sur toileDimensions : 51 x 54,5 cmSignature : Signé au dosÉtat : Bon état général,
encadrement d'origine, traces d’usure en périphérie.
DEMEURE Youri, peintre, élève de R. Guiette et à la Cambre (O. Jespers). Membre de la Jeune Peinture Belge (1946). Participe à quatre de ses expositions. Participe aussi à l'exposition de la Jeune Peinture anversoise (1947). Fait sa première exposition personnelle à Bruxelles (galerie Lou Cosyn) en 1947.
Suit les cours de scénographie à La Cambre (1946-49, H. Closson). Prix Jeune Peinture Belge en 1950.
Poétise des sujets banaux. Mais, absorbé par d'autres tâches professionnelles, abandonne la peinture pour presque vingt ans. Réapparait aux cimaises au milieu des années 70, avec des compositions parfois inquiétantes. Relève alors de l'abstraction matiériste. Recherche les sensations que procure le malaxage de la matière picturale.
Cette œuvre singulière et énigmatique de Youri Demeure, intitulée Les 3 arbres, révèle une vision presque organique de la nature, empreinte de lyrisme et d’une force presque tellurique. Le traitement pictural, mêlant huile et techniques mixtes, déploie une texture riche et granuleuse qui confère à la surface un aspect quasi minéral. Les trois silhouettes centrales évoquent des arbres stylisés, voire des figures anthropomorphes, se dressant sur un fond de bleu-vert profond, animé de contrastes subtils de blanc, noir et touches d’ocre rouge. Leurs racines et ramifications, inscrites en relief, viennent prolonger leur présence au-delà du plan pictural, soulignant l’interconnexion entre ciel et terre.
Non datée mais probablement réalisée dans les années 1950-1960, cette composition abstraite et poétique s’inscrit dans une période où l’artiste explore les frontières entre figuration et abstraction, en quête d’une essence universelle.
L’œuvre conserve son encadrement d’origine, simple et sobre, qui met en valeur la composition sans en détourner l’attention. Le format (51 x 54,5 cm) lui confère une présence discrète mais affirmée.
Une pièce rare et expressive qui séduira les amateurs de matière et de profondeur poétique. Pierre Alechinsky, Jean Boquet, Pol Bury, Henri Brasseur, Georges Collignon, Odette Collon, Raymond Cossé, Serge Creuz, Pierre Crocq, Roger De Coninck, Jo Delahaut, Louis Deltour, Youri
Demeure, Herman Denkens, Edmond Dubrunfaut, Carlos Lenaerts, Maurice Léonard, Jules Lismonde, Rudolf
Meerbergen, René Mels, Jean Milo, Antoine Mortier, Marcel Notebaert, Josef Ongenae, Luc Peire, Jean Rets, Roger
Somville en Léopold Van RoyJo Delahaut, Mig Quinet, Louis Van Lint, Gaston Bertrand, Marc Mendelson, Luc Peire, Jean Milo, Roger Dudant, Edmond Dubrunfaut, Pol Bury, Pierre Alechinsky, Henri Michaux, Serge Vandercam, Jan Cox, Rachel Baes, Jean Rets, Michel Seuphor, Pierre-Louis Flouquet, Walter Leblanc, Amédée Cortier, Paul Van Hoeydonck, Nicolas de Staël, Pierre Soulages, Hans Hartung, Serge Poliakoff, Jean Degottex, Gérard Schneider, Georges Mathieu, Maria Helena Vieira da Silva, Wols, Camille Bryen, Alfred Manessier, Olivier Debré, Mark Tobey, Franz Kline, peinture abstraite, abstraction lyrique, jeunes peintres belges, Belgique années 50, art informel, peinture gestuelle, abstraction d’après-guerre, modernité picturale, style vintage, abstraction européenne, matières brutes, énergie picturale, palette sourde, contraste marqué, monochromes nuancés, abstraction émotionnelle, esthétique brute, tracés dynamiques, rythme visuel, équilibre instinctif, profondeur texturée, tension formelle, peinture sur toile, pigments denses, expression directe, champ pictural, gestuelle nerveuse, structure libre, densité chromatique, matière et lumière, abstraction méditative, abstraction non objective, souffle pictural, formes éclatées, lyrisme visuel, langage abstrait, atmosphère picturale, art d’après-guerre, surface vibrante, force du geste, peinture européenne moderne, école belge d’abstraction, art plastique des années 50, avant-garde belge