Mancioli Italy - Collection Médicis (Ampolla à deux becs

Ensemble composé de 2 pièces.
Reproduction fidèle exposée au Victoria and Albert Museum de Londres.
Ampoule à deux becs verseurs exemplaire numéro 2010 sur 3000 et plaque exemplaire numéro 1066 sur 3000 exemplaires
Coffret complet avec boîte et dépliants

L'opération qui a abouti à la création des pièces de la Collection Médicis ne s'est pas déroulée sans difficultés. Il fallait choisir les sables, la terre, les kaolins, dans les mêmes lieux où se rendaient les artisans de la Cour, reproduire les mêmes décors typiques de l'époque, respecter fidèlement les procédés et temps de cuisson du XVIème siècle. Ainsi, en 1980, année de la célébration du quatrième centenaire des Médicis, est née la Collection Médicis Mancioli, avec l'émission de 3000 exemplaires numérotés du premier sujet, le flacon dit "de pèlerin". Comme toutes les pièces de la Collection, les œuvres sont absolument similaires aux originales et destinées, comme elles, à prendre de la valeur au fil du temps. La Collection Mancioli Médicis est une initiative prestigieuse qui vise à récupérer un patrimoine artistique et culturel exceptionnel : celui de la porcelaine Médicis, qui nous est parvenue au fil des siècles en une cinquantaine d'exemplaires et conservée dans les musées les plus importants du monde.

.Une histoire qui a commencé à la Renaissance.Il faut remonter environ 400 ans en arrière pour rechercher les origines de la porcelaine Médicis. A cette époque, Francesco I dei Medici, grand-duc de Florence, décide de faire des recherches pour connaître la "méthode de fabrication de la porcelaine à la manière des orientaux". Personne n’y était parvenu jusque-là. L'histoire, à ce stade, ne nous est d'aucune aide, en effet, après de longues et périlles recherches, avec l'aide du génie de Buontalenti comme sculpteur, miniaturiste et architecte, le secret fut découvert et, vers 1575, dans les laboratoires de la Cour , des artisans qualifiés se lancent dans la production d'œuvres en porcelaine tendre. Il semble presque que, par une brillante intuition, on n’ait tiré de l’Orient que suffisamment de choses pour jeter les bases d’un nouveau style européen. Comme l'atteste Vasari, il s'agissait « d'artefacts d'une grande perfection technique et d'un très haut niveau artistique ». Pour des raisons inconnues, la production fut interrompue quelques années plus tard. C'est aussi pourquoi les pièces restantes sont si rares et précieuses. Ils possèdent tous une caractéristique de magie subtile qui n’est pas seulement due au mystère entourant leurs origines ; en fait, le tableau montre une touche sensible et magistrale, qui étonne.

Envoi suivi et assuré