Thiroux dArconville - Des passions - 1764

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Description

Thiroux d'Arconville - Des passions - 1764 E.O RARISSIME

Marie Genevieve Charlotte Thiroux d'Arconville, Des passions, par l'auteur du traité de l'amitié. A Londres, 1764.

Rarissime édition originale de Marie-Geneviève-Charlotte Thiroux d’Arconville (1720-1805), femme de lettre et scientifique.

In-8, veau raciné, dos lisse. 221 p. Edition originale illustré de 2 belles gravures à pleine page sous serpente.
L’illustration est aussi composée d’un fleuron et d’un cul-de-lampe par Tarsis gravés par Tardieu.
Papier très frais à part une salissure en marge de la page de titre et une légère petite tache en marge de la première page n'affectant pas le texte. Coins légèrement émoussés. Mors restaurés en parfait état ainsi que les coiffes.

Cet ouvrage d'esprit traite des passions, notamment de l'amour et de l'ambition.

L'auteur était « une des femmes les plus instruites et les plus modestes du XVIIIe siècle. Un tact fin et délicat, de l’esprit sans affectation, de l’instruction sans pédanterie, une foule de mots heureux, d’expressions qui faisaient image, un à propos rare dans les citations la faisaient rechercher beaucoup plus qu’elle ne le désirait.

Édition originale de cet « ouvrage de morale d'une personne de beaucoup d'esprit qui sait penser et bien exprimer ce qu'elle pense. » (F. X. Feller, Dictionnaire historique, p. 17.) Barbier, III, 803 ; Cohen, p.86 ; Cioranescu, III, 61728 ; Barbier, Examen critique et complément des dictionnaires historiques, I, p. 39-40.
« Dans son Traité des Passions, Madame Thiroux d'Arconville décrit les plaisirs des bourgeois. Le bourgeois est le seul élément fixe dans un monde en perpétuel changement. Dans sa vie sentimentale, le bourgeois ignore la passion et toute conduite irrationnelle. Il est préservé des déchirements des passions. Madame d'Arconville ne peut concevoir que le peuple ait des sentiments.» (Mauzi, L'idée du bonheur dans la littérature et la pensée françaises au XVIIIe siècle.)
« Madame Thiroux d'Arconville (1720-1805) avait développé une grande érudition, aussi bien scientifique (chimie, médecine, botanique) qu'historique et littéraire ; elle connut Voltaire, réunissait dans ses salons Turgot, Malesherbes, Lavoisier, Jussieu, et publia anonymement un grand nombre d'ouvrages. » (Michaud) « Une des femmes les plus instruites et les plus modestes du XVIIIe siècle. Un tact fin et délicat, de l'esprit sans affectation, de l'instruction sans pédanterie, une foule de mots heureux, d'expressions qui faisaient image, un à propos rare dans les citations la faisaient rechercher beaucoup plus qu'elle ne le désirait.
Ses productions obtinrent, de son vivant, beaucoup de lecteurs, par leur seul mérite. ‘Des passions’ est un ouvrage de morale d’une personne de beaucoup d’esprit qui sait penser et bien exprimer ce qu’elle pense. » (Barbier).

Numéro de l'annonce: a134600692