BMW Série 6
- Coupé, Cabrio et Coupé quatre portes de la classe supérieure
- Première génération en 1976
- Après une disparition de 15 ans, réintroduction en 2003
La BMW Série 6 n'est pas vraiment une voiture discrète. Et c'était exactement l'intention de ses créateurs. Dès la première génération (la E24, produite de 1976 à 1989), c'était une voiture destinée à attirer les regards. Cette première génération, avec sa proue caractéristique en nez de requin, n'avait pas immédiatement la meilleure réputation, même si c'était une excellente voiture à piloter. Entre-temps, BMW a réussi à braquer ses projecteurs sur ses qualités dynamiques et les premiers exemplaires sont de plus en plus considérés comme des classiques à part entière. Si du moins ils sont restés dans leur état d'origine. En effet, beaucoup de voitures de la première génération n'ont pu échapper aux « adaptations » parfois en dépit du bon sens…
La base de la première génération a été la Série 7 de l'époque (la E23 pour utiliser le code d'usine interne). Les moteurs ont également été repris de cette Siebener. Il s'agissait de moteurs six cylindres en ligne très coupleux et caractérisés par une belle courbe de puissance linéaire qui, comble de joie, émettaient une sonorité fort agréable. Leur cylindrée variait entre 2,8 et 3,5 litres, ce dernier moteur se retrouvant sous le capot de la M635CSI, le haut de gamme, et développant 286 ch. Vous pouvez également trouver ce bloc dans la première M5. Cependant, la Série 6 était avant tout un coupé dédié au plaisir de conduire aux vitesses de croisière. En somme, une dévoreuse d'Autobahnen capable de rouler à grande vitesse, mais trop lourde et trop confortable pour être une vraie voiture de sport. La boîte automatique était dès lors une option très prisée.
BMW a finalement produit 85 000 exemplaires de la première génération. Un volume insuffisant pour penser à lui donner un successeur. En 1989, l'entreprise a lancé la série 8, mais elle se positionnait encore un cran au-dessus et était mue par un V8 ou un V12.
Nouvelle génération en 2003
Il a fallu attendre 2003 pour que BMW nous revienne avec un Coupé (et Cabrio) haut de gamme. Il n'était plus basé sur la série 7 maintenant, mais sur la série 5. Cependant, son positionnement est resté très similaire à celui de son prédécesseur près de 30 ans plus tôt. L'offre se composait désormais de trois moteurs (un six cylindres, un V8 et un V10 pour les dérivés M). Le moteur le plus puissant délivrant la bagatelle de 507 ch ! L'offre se complétait avec un six cylindres diesel fort de 286 ch. Sans aucun doute le moteur le plus rationnel de tous.
Un Cabrio a également été construit sur la base du Coupé. Avec une capote en tissu doublée de manière experte qui se distingue également par sa lunette arrière verticale à commande séparée. Quand le toit est ouvert, elle sert également de coupe-vent. Pratique en diable !
Troisième génération
La troisième Série 6 de l'histoire de la marque bavaroise a été présentée en 2010. La recette et le positionnement restent inchangés, mais la carrosserie se modernise. En 2013, l'entreprise a ensuite lancé un Gran Coupé. En fait, un Coupé étiré qui s'adjoint deux portes supplémentaires et voit son empattement allongé. Idéal pour ceux qui trouvent une Série 7 trop traditionnelle ou pas assez ostentatoire.
Alternatives à la BMW Série 6
Comme les dimensions de la BMW Série 6 sont assez imposantes, elle accueille quatre personnes dans de très bonnes conditions. Cet espace lui vaut un positionnement unique. Si vous voulez identifier des concurrents sur la base du concept, vous vous tournez presque automatiquement vers la Mercedes CL ou la Bentley Continental GT. Cependant, ces deux adversaires ont un look très différent, des moteurs encore plus puissants et un prix beaucoup plus élevé. Ajoutez encore une Jaguar XK ou une Mercedes SL, mais avec deux sièges en moins... Ce n'est que pour le nouveau Gran Coupé qu'il est facile d'identifier des alternatives. Il croise en effet le fer avec les Mercedes CLS et Audi A7 Sportback.
Acheter une BMW Série 6 d'occasion
Côté budget, point d'excès à attendre… Les classiques se négocient à moins de 15.000 € et à partir de ce prix, une voiture de deuxième génération est à vous. Pour un exemplaire de la dernière mouture, vous avez besoin d'un multiple de cette somme. Rien de plus normal quand on considère le prix d'achat d'un véhicule de ce niveau à l'état neuf. Dans ce cas aussi, les moteurs diesel sont plus nombreux que les moteurs à essence.