Citroën Xantia
- Citroën spacieuse et confortable
- Avec suspension hydractive
- Version haut de gamme avec motorisation V6
- Modèle précédent : Citroën BX
- Successeur : Citroën C5
- Fabriquée de 1993 à 2001
- Version Activa : comportement routier exceptionnel, avec barres antiroulis actives
- Versions berline et break
- Dessinée par Bertone
Citroën lance la Xantia en 1993. À l'instar de son ancien modèle haut de gamme XM, la carrosserie de cette spacieuse familiale a été dessinée par l'atelier du styliste italien Bertone. C'est pour l'époque le produit typique de la marque au double chevron, aux capacités dynamiques excellentes et au confort généreux, surtout par la forme et le garnissage des sièges et la fameuse suspension hydractive (hydropneumatique). De ce fait, l'amortissement de la Xantia est toujours progressif (comme avec une suspension pneumatique) et le réglage d'assiette est automatique. Au début, les Xantia stationnant très longtemps sans bouger étaient quasiment le ventre à terre, imitant les consœurs de la marque dotées d'équipements similaires. Certes, beaucoup d'utilisateurs considéraient cet agenouillement comme un trait typique des Citroën, mais une partie de la clientèle, surtout plus âgée, n'était plus favorable à cet embarquement surbaissé, ce qui a amené l'industriel français à changer son fusil d'épaule.
D'emblée, les versions haut de gamme des Xantia étaient dotées d'une variante électronique de cette suspension, comme on la trouvait déjà sur la Citroën XM. C'est en 1994 que Citroën lança la variante Activa, équipée de barres antiroulis actives. Cette technique n'a été adoptée que plus tard par d'autres constructeurs, et encore : seulement pour leurs modèles de luxe, comme les BMW Série 7 et autres Mercedes Classe S. La Xantia Activa a fait sensation en présentant un comportement routier susceptible de rivaliser avec les véritables sportives. La preuve : un magazine automobile suédois s'est rendu compte que la Xantia pouvait exécuter le célèbre test de l'élan (une manœuvre d'évitement à vive allure) plus vite qu'une… Porsche 996 GT2.
Outre le bloc 3,0 litres 6 cylindres précité, la palette de motorisations proposait uniquement des blocs 4 cylindres : 1.6, 1.8 et 2.0 litres du côté essence, 1.9 et 2.1 pour le Diesel, très robustes, mais guère puissants, ensuite renforcés par un 1.9 turbodiesel et un 2.0 HDi (avec injection directe et turbo).
Un break spacieux
Outre la version conventionnelle 5 portes, Heuliez, le sous-traitant attitré de Citroën, a fabriqué un break, qui a connu un franc succès. Les Français n'étaient que peu friands de breaks lifestyle, qui privilégient le style au détriment de l'habitabilité, et leur ont toujours préféré les grands breaks utiles. Mais dans ce cas-ci, la Xantia break alliait à la fois aspect pratique et esthétique.
Le nom Xantia
Pour l'anecdote, sachez que le nom Xantia provient du grec Xanthos, qui signifie lumière.
Les alternatives à la Citroën Xantia
Comme toute automobile d'une gamme très large, la Xantia comptait de nombreuses rivales. Parmi celles de son temps, citons les Renault 21 / Laguna, Peugeot 406, VW Passat, Opel Vectra, Nissan Primera, Mitsubishi Galant, etc.
Acheter une Citroën Xantia d'occasion
Pour le niveau de confort qu'elle procure, la Xantia d'occasion n'est pas un véhicule coûteux. Et ne manque pas particulièrement de fiabilité. Il faut toutefois veiller au système hydropneumatique de la suspension : il a peut-être été mal entretenu. Et même si les pièces de rechange ne sont pas nécessairement coûteuses, il faut compter avec la main-d'œuvre, car les heures de travail peuvent s'avérer nombreuses. Une voiture dont la pompe doit intervenir trop souvent (avec un bruit de cliquetis), dont les suspensions sont anormales, ou qui tangue de façon trop prononcée dans les virages devra de préférence faire l'objet d'un examen plus fouillé avant de passer à l'achat.