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Opel Insignia


  • Lancée en 2008
  • Remodelage en 2013
  • Version sportive OPC
  • Variante aventurière du break : Country Tourer
  • Successeur de l'Opel Vectra
  • Des quatre-portes, cinq-portes et un break (Sports Tourer)

Entre 2000 et 2010, Opel a décidé d'une orientation radicale du cap suivi par la marque. S'il est vrai que les Opel se démarquaient pas mal en termes d'espace intérieur ou de tenue de route, au niveau du design, on n'en est pas encore là. Il fallait donc que la relève de la Vectra remédie à ce point. Soit la raison pour laquelle un nouveau nom s'imposait, nous avons nommé l'Insignia. Plusieurs éléments-clés en terme de design avaient déjà été testés sur un concept-car présenté en 2003 au Salon de l'Auto de Francfort ; et l'on a pressenti la clientèle potentielle. L'Insignia sort cinq ans plus tard, en 2008 ; ce véhicule est plus enviable, dynamique et moderne que toutes les Opel ayant existé jusque-là. Par ailleurs, l'innovation ne s'arrête pas à la carrosserie.

La technologie a fait peau neuve

Pour Opel, le lancement de l'Insignia est l'occasion de dévoiler une nouvelle stratégie, celle qui devait consister à rendre accessible à un prix raisonnable une technologie qui, jusque-là, était accessible dans ce segment. En 2008, cela voulait dire des équipements comme une caméra détectant les panneaux routiers, un frein à main intelligent, des phares au xénon suivant la route dans les virages, et ce genre de choses. Le consommateur est tombé sous le charme, mais le jury de la voiture de l'année y a également vu du potentiel, et c'est ainsi que l'Insignia a été élue véhicule de l'année en 2009.

Des inconvénients tout de même

Les lignes voluptueuses et les formes arrondies n'ont pas que des avantages. Autrement dit, il faut y voir quelques inconvénients. En effet, la Vectra qui la précède offrait un meilleur rapport habitabilité-cotes extérieures. Un aspect qui frappe tant soit peu chez les quatre-portes et cinq-portes de l'Insignia, mais nettement plus remarquable lorsque nous comparons les breaks (Sports Tourer) entre eux. L'Insignia s'agrandit, certes, mais on en met déjà moins dans son coffre.

Une version sportive OPC, une Country Tourer forcenée

Dans notre pays, Opel propose exclusivement des moteurs diesel pour la Vectra, à savoir d'une cylindrée de 2 l développant entre 110 et 195 CV. Du côté des essences, la cylindrée va de 1,4 l à 2 l. Toutes sont des quatre-cylindres, mais nous avons une exception, c'est le V6 turbo de 2,8 l installé à bord de l'Insignia OPC. Forte de ses 325 CV, elle est ni plus ni moins le fleuron de la gamme. Si vous êtes moins féru de vitesse que de souplesse, optez dans ce cas pour l'Insignia Country Tourer. La garde au sol est rehaussée, la carrosserie bénéficie d'une protection accrue et le modèle est disponible en quatre-quatre.

Les alternatives à l'Opel Insignia

La Volkswagen Passat est la concurrente la plus directe de l'Opel Insignia, bien qu'elle tende à récupérer des clients de l'Audi A4. Dans la liste des préférences d'un acheteur d'Insignia, d'autres véhicules de milieu de gamme reviennent régulièrement, à savoir la Citroën C5, la Peugeot 408 ou la Volvo S60 / V60.

Acheter une Opel Insignia d'occasion

Dans notre pays, l'Insignia est un véhicule assez populaire ; il connaît assez bien de succès sur le marché fleet. Ce qui veut dire que ce ne sont pas les occasions qui manquent. La version break sera plus souvent disponible que la cinq-portes, tandis que la quatre-portes (que l'on a extrêmement du mal à distinguer de sa frangine la cinq-portes) constitue une véritable rareté. Compte tenu de sa grande popularité parmi les conducteurs de véhicules de leasing, l'afflux d'Insignia relativement récentes sur le marché est constant. Il ne faudra donc pas marcher sur les traces de Sherlock Holmes. À moins que vous ne vouliez à tout prix une essence. Parce que très peu d'unités ont été livrées dans notre pays.