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BMW Série 7


  • Limousine du segment haut de gamme
  • Porte-étendard technologique de la marque
  • Disponible avec des groupes motopropulseurs essence, diesel ou hybride
  • Valeur dynamique dans le segment supérieur

Lorsque BMW a ajouté la Série 7 à la gamme en 1977, elle n'avait qu'un seul but : défier la Classe S de la marque à l'étoile, au sommet du segment le plus élevé depuis les années 1950. La « Siebener » n'a pas été un succès d'emblée, mais la marque à l'hélice a persévéré…

La première génération de la Série 7 de BMW (E23) a tout de suite impressionné les aficionados grâce à ses moteurs six cylindres veloutés qui présentent une courbe de puissance très attractive. Les motorisations allaient d'un 2,8 l à un 3,5 l turbocompressé. La deuxième génération (E32) a suivi en 1986 et a fait un bond de géant termes de moteurs. En effet, elle se dote même d'un douze cylindres ! Ce à quoi même Mercedes ne pouvait prétendre ! Mais Stuttgart a corrigé le tir par la suite ! Les deux premières générations du modèle sont désormais très appréciées des fans.

L'E32 suivit huit années plus tard. Ensuite, l'entreprise a introduit pour la première fois des moteurs diesel. Un six cylindres en ligne et un V8, tous deux avec un agrément de conduite de haut niveau. Cette génération est la plus controversée. Ces lignes sont en effet loin de faire l'unanimité. Fruit du designer américain Chris Bangle, elle est parfois comparée à un cachalot. Ses flancs étaient un peu plus convexes que la normale et le coffre se pare d'une couche de carrosserie supplémentaire (du moins visuellement) qui donnait l'impression d'un froncement de sourcils. D'un point de vue technique, elle évolue prodigieusement et est nettement plus sophistiquée. Elle se dote également de l'iDrive de BMW dans la console centrale. Un système vilipendé par la presse pour son manque de convivialité. Cependant, une fois que l'on s'est habitué au bouton rotatif central (avec force réactions !) pour le fonctionnement de toute l'électronique embarquée, il se révèle très pratique. Toutefois, BMW a rapidement réagi au flot de critiques et a ajouté des boutons supplémentaires. En dépit de la levée de boucliers, c'est un modèle à succès qui a dépassé les ventes de la génération précédente.

La quatrième génération de la voiture a été créée par le Néerlandais Adrian van Hooydonk. Le style est beaucoup plus conservateur. Ce modèle comprenait non seulement l'arsenal habituel de moteurs à essence (avec six, huit et douze cylindres) et de moteurs diesel (avec six et huit cylindres), mais aussi un hybride essence.

En 2015, BMW a introduit la cinquième génération de la « Siebener » qui revendique un grand pas en avant surtout sur le plan technologique. La voiture peut ainsi se garer à distance avec une clé spéciale (en option). Les différences externes ne sont pas si grandes cette fois-ci, bien que vous puissiez également voir quelques caractéristiques de l'Audi A8 dans la nouvelle ligne.

Alternatives à la BMW Série 7

Les deux principales concurrentes de la Série 7 s'imposent comme des évidences : la Mercedes Classe S et l'Audi A8. Mais il y a aussi des rivales non allemandes : la Lexus LS, la Jaguar XJ, la Maserati Quattroporte et la Cadillac STS évoluent toutes dans la même division.

Achat d'une BMW Série 7 d'occasion

Toute BMW Série 7 a une longue durée de vie. De plus, le problème des voitures de cette catégorie est leur dévalorisation rapide. Si vous ne voulez pas une voiture neuve à tout prix, vous pourriez facilement en tirer parti. Certains exemplaires se négocient pour quelques milliers d'euros. Pas mal pour une voiture qui a fait partie de ce que le monde de l'automobile avait de mieux à offrir. Si vous augmentez votre budget pour atteindre celui d'une nouvelle VW Golf, vous avez le choix entre des modèles relativement récents.